LA SERIE NOIRE DES BANQUES A KISANGANI CONTINUE

Ceci s'inscrit dans l'histoire récente de la ville de Kisangani.

 

Après la Coopec (Coopérative d'Epargne et de Crédit) CLCR, il y a près d'une décennie, et l'Union des Banques Congolaises (UBC) il y a environ 5 ans, c'est le tour de LA CRUCHE BANQUEd'être mise en liquidation par la Banque Centrale du Congo (BCC).

 

Rappelons que LA CRUCHE BANQUE a d'abord existé comme une COOPEC avec de se muer en banque, sous la supervision, évidemment de la BCC.

 

Conséquence, la liste des victimes inconsolables ne fait que se prolonger dans la ville, et Dieu seul sait quand elle va s'arrêter.

 

La première question qui vient à l'esprit est celle de savoir si la BCC se fonde sur des critère sincèrement fiables pour pouvoir accorder l'autorisation à ces structures de fonctionner. A l'affirmative, une seconde question interrogerait les mécanismes de suivi, mieux de SUPERVISION, mis en place par l'autorité financière en la matière (la BCC). Sont-ils efficaces pour prévenir de pareils cas? Quoi qu'il en soit, un réexamen des critères d'éligibilité et des mécanismes de supervision s'impose. C'est le moins que l'on puisse dire. Car si en l'espace de 10 ans environ Kisangani connait 3 faillites d'institutions bancaires et financières, on peut imaginer à combien se chiffreraient, dans le même intervalle de temps, les mêmes faillites sur l'ensemble du territoire national!

 

Que la BCC pense aux pertes d'emplois et d'épargnes consécutives à ces mesures, au-delà de leur légalité et régularité. Qui plus est, la confiance des épargnants à l'endroit desdites institutions (Banques et Coopec), mise à dure épreuve, risque fort de s'effriter et faire mettre à mal la redynamisation du circuit bancaire en RDC. L'Etat même s'en trouverait affecté par le retrait d'une masse importante de ressources monétaires, une fois que leurs propriétaires optent pour d'autres formes d'épargne...

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